Bois de Pays
LIGNADAL, composée de planches rabotées, peut être réalisée
J.Natterer.
en pin, sapin, épicéa, douglas de pays…
Cette technique s’inscrit « dans une volonté de
rendre aux forêts un rôle économique garant de leur entretien. »
Dans le cadre de la valorisation des bois de pays dans le bâtiment, en construction neuve comme en réhabilitation, ARCHIPENTE et LIGNALITHE mènent une action concernant la promotion des planchers massifs en bois.
Cette technique permet de valoriser les bois de pays en utilisant des demi-bastaings de rive qui sont un sous produit des scieries (représentant 25% des produits tirés d’une grume et se substituant à la planche de 27 vendue en emballage), ou d’optimiser le rendement matière des bois de première et seconde éclaircie (en débitant des demi-bastaings de 40 à 50mm d’épais au lieu de débit à palette).
La loi sur l’air approuvée par le Parlement en décembre 96 impose un minimum de bois dans toutes les constructions à partir de Juillet 2006. Les accords signés suite à la Conférence de RIO imposent une stabilisation des émissions de CO2 dans l’atmosphère au niveau de 1990. Les accords de Kyoto fixent une réduction de ces émissions de l’ordre de 8% en moyenne pour l’Europe.
On constate que l’industrie du ciment rejette une part importante de CO2 (de l’ordre de 6% de l’émission globale). Dans les dalles des bâtiments, une part importante du béton ne joue qu’un rôle d’enrobage des armatures travaillant en traction, augmentant le poids propre du plancher, et donc le poids de l’ensemble du bâtiment (surcoût de fondations, surcoût de transport).
L’objectif de ce produit est de substituer la partie en traction d’une dalle de plancher en béton armé par du bois utilisé en traction, permettant d’avoir ainsi une « section mécanique efficace, rigide et légère en même temps ».
Le plancher bois massif dans le bâtiment est une technique qui existe depuis plus d’un siècle. On la trouve dans une publication anglaise de 1906. Par contre sa diffusion est très limitée, quelques architectes la mettant en œuvre dans des projets contemporains (Villas particulières, Lycée de Rumilly-FR, Ecole du Bois de Nantes-FR, Logements à Vevey-CH). Son association au béton comme dalle de compression fait l’objet du développement de LIGNADAL pour une utilisation à plus grande échelle.
Le concept du plancher collaborant bois-béton est de substituer la partie en traction d’une dalle en béton armé traditionnelle par du bois massif, solidarisé avec du béton travaillant en compression. La prédalle en bois LIGNADAL est constituée de planches rabotées et séchées de 43mm d’épaisseur, de 90 à 220mm de hauteur, clouées les unes à côté des autres pour former des ensembles homogènes de 2 à 8m de long en fonction de la portée de la dalle.
Cette prédalle en bois supporte, soit une chape flottante (solution PM), soit collabore mécaniquement avec une dalle de compression en béton de 60 à 100mm d’épais (solution PC) : Elle peut recevoir une chape flottante complémentaire (solution PCC) pour améliorer l’isolation acoustique : RRose : 55dB(A) mini -Ln 75 dB(A) maxi.
L’effort de cisaillement entre la prédalle en bois LIGNADAL et la dalle en béton est repris par :
plusieurs connecteurs en bois dur fixés perpendiculairement aux planches, rigidifiant ainsi l’ensemble du plancher.
le frottement créé entre les queues d’aronde des lattes en bois avec le béton de la dalle de compression.
Lègéreté
LIGNADAL réduit de moitié la quantité de béton mise en oeuvre
et limite ainsi le poids mort de la dalle
(185 kg/m² *).Le poids global du bâtiment est diminué et permet
de se dispenser de fondations spéciales.
*LIGNADAL 14+6 pour 6m de portée
Puits de carbone
LIGNADAL nécessite peu d’énergie pour sa fabrication (60kWh/m²*),
soit 46% de l’énergie fossile consommée pour la mise en oeuvre
d’un plancher en béton traditionnel.
C’est en effet un « puits de carbone » car il permet de stocker du CO2
(136kg/m²) dans la construction.
Phonique
LIGNADAL améliore l’acoustique du plafond par le bois massif.
Le béton en dalle de compression réalise l’isolation phonique, une
chape flottante peut la renforcer pour etre en conformité avec la N.R.A.
Réhabilitation
LIGNADAL réalise la confortation d’un plancher existant avec
conservation du solivage bois ou du plafond en place. La prédalle
incorporée entre les solives existantes rattrape les flèches des vieux planchers et le béton réalise l’isolation phonique.
Choix du plancher
– Plancher collaborant et chape :
portée max : 7.90 m
Portée (en m) :
épaisseur (en mm) /surcharge | 150daN/m| | 250daN/m| | 400daN/m| |
90/25/60 | 4.20 | 3.70 | 3.30 |
115/25/60 | 5.00 | 4.50 | 4.00 |
140/25/60 | 5.60 | 5.20 | 4.70 |
165/25/85 | 6.20 | 5.80 | 5.70 |
220/35/120 | 7.90 | 7.40 | 6.90 |
Matériaux :
Chape flottante
Feutre acoustique
Dalle de compression béton
Connection LIGNADAL
Prédalle LIGNADAL
– Plancher collaborant :
portée maximum : 8.60 m
Portée (en m) :
épaisseur (en mm) /surcharge | 150daN/m ? | 250daN/m ? | 400daN/m ? |
90/25/60 | 4.90 | 4.20 | 6.60 |
115/25/60 | 5.60 | 5.00 | 4.40 |
140/25/60 | 5.90 | 5.70 | 5.10 |
165/25/85 | 6.80 | 6.20 | 6.00 |
220/35/120 | 8.60 | 8.00 | 7.30 |
Matériaux :
Dalle de compression béton
Connection LIGNADAL
Prédalle LIGNADAL
– Plancher massif et chape :
portée maximum : 5.80m
Portée (en m) :
épaisseur (en mm) /surcharge | 150daN/m ? | 250daN/m ? | 400daN/m ? |
90 | 2.50 | 2.20 | 2.00 |
115 | 3.10 | 2.80 | 2.50 |
140 | 3.80 | 3.50 | 3.10 |
165 | 4.50 | 4.10 | 3.70 |
220 | 5.80 | 5.30 | 4.90 |
Matériaux :
Chape flottante (60mm)
Feutre acoustique
Prédalle LIGNADAL
* Explicatif des épaisseurs :
90/25/60 :
hauteur des planches les plus courtes : 90mm
hauteur de la queue d’arronde : 25mm
hauteur de la dalle de compression : 60mm